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Il y a 5 noms dans ce répertoire commençant par la lettre F.
faqîh (فقيه) - fouqahas
Juriste musulman, spécialiste du fîqh. Au pluriel, fuqahâ' ou fouqaha. Le terme peut parfois être confondu avec ‘âlim, qui signifie savant en sciences religieuses au sens général, sans spécialisation aucune. Source : Les Cahiers de l'Islam © 2012-2019.

fardh (héritier)
On trouve dans les textes officiels et les ouvrages des commentateurs plusieurs expressions pour désigner les héritiers à parts fardh : « héritiers réservataires » ou « héritiers légataires de plein droit » ou « créanciers privilégiés ». Toutes ces expressions procèdent des règles de dévolution qui prévoient qu’à l’ouverture de la succession, les héritiers à part fardh sont lotis en premier et, s’il y a un reliquat, celui-ci est attribué aux héritiers ‘assab. En fait, aucune de ces expressions ne permet de refléter le statut des héritiers à part fardh : ceux-ci ne sont pas des héritiers réservataires au sens du droit civil français car bien que disposant d’une part dans la succession, ils ne sont par pour autant protégés contre les libéralités du de cujus qui peut par donation disposer de la totalité de ses biens. S’agissant des legs, comme on l’a vu au chapitre supra, tous les héritiers du de cujus sont protégés de la même façon puisque les legs ne sont valablement délivrés qu’à concurrence du tiers de l’actif net. Les héritiers à part fardh ne sont pas non plus des « héritiers légataires de plein droit » car, dans le droit musulman, l’héritier ne peut être légataire d’autant plus que la dévolution héréditaire échappe à la volonté du de cujus. Les héritiers à part fardh ne sont pas par ailleurs des créanciers privilégiés ni par rapport à la succession car, on doit toujours délivrer les legs avant de lotir les héritiers, ni par rapport aux autres héritiers, les héritiers ‘assab, contre lesquels ils n’ont aucun droit de poursuite puisque ces derniers ont vocation au reste de la succession une fois les parts fardh attribuées. On a aussi proposé d’autres expressions pour désigner les héritiers à fardh : « héritiers quotistes » ou « héritiers à part légitimaire » ou « héritier d’obligation » ou « héritier à part obligatoire ». Pour notre part, nous n’essayerons pas de donner une nouvelle traduction et retiendrons le vocable « héritier à fardh » ou parfois, par contraction, « héritier fardh ».
Source :"al-Mawarith", ouvrage en instance de publication - Xilyx Press-Paris ©2019

filiation
Lien de parenté de l’enfant vis-à-vis de son père ou de sa mère.

fîqh (فقه)
Littéralement : "Compréhension". D'un point de vue juridique, c'est la science fondée sur les méthodes de déduction des règles normatives à partir des sources islamiques (Coran, Sounnah). L'effort d'interprétation d'un savant (‘âlim) à partir de ces sources est l'ijtihad. Mais contrairement à la Charia qui relève de la loi divine, le fîqh (ou jurisprudence islamique) relève d'un effort intellectuel humain. Le faqîh étant le juriste.
Source: Les Cahiers de l'Islam © 2012-2019.

fridha
La "fridha" est le document légal, établi par un notaire, dans lequel sont énumérés les héritiers et les quotes-parts de chacun d'eux.