On ne peut reprocher à Mme S. Ben Achour et sa fratrie leur opportunisme au lendemain du 14 janvier 2001 quand devant le chaos et le vide créé, elle a tenté de forcer en tant que féministe, démocrate, etc. l’adoption de lois et de décisions que ses frères bien placés ont bien entendu appuyées, fait passer quelques-unes avant de buter sur l’égalité en matière de succession et en réussissant même de fourvoyer par la suite le Président Béji Caîd Essebsi décédé après avoir abandonné le projet qu’elle et d’autres féministes lui ont fait porter.
Aujourd’hui, ressuscitée par les décisions du 25 juillet 2021, elle vient à mots à peine couverts et académiquement corrects insulté un Président pour ne pas avoir appuyé le projet du Président défunt voire de s’y être opposé.
Non, on ne le dira jamais assez, le projet est une tromperie et un passage en force pour d’autres droits sans relation aucune avec les succession. La même technique est utilisée par ce corps de féministes : annoncer une idée, un objectif mais poursuivre un autre comme celui du dessaisissement du défunt mari du logement familial.
Quand, à l’objectif principal poursuivi, sur le plan technique les propositions ne permettent pas de l’atteindre et se fracassent devant un texte scriptural qu’il n’était pas besoin d’adresser pour atteindre les objectifs désignés.
Non, Mme S. Ben Achour, vous seriez, semble-t-il compétente en d’autres matières, d’autres vous ont reconnu cette suffisance, mais en matières d’écritures et de droit des successions vous êtes bien loin de comprendre la matière et bien mal placée – avec et pour vos titres et non en tant que simple Tunisienne présumée musulmane – de défendre le projet de la COLIBE même si, dans les coulisses, vous vous êtes bien remuée à son sujet. La politique non plus, ne semble pas être votre tasse de thé.